Couleur café (1964)
J'aime ta couleur café
Tes cheveux café
Ta gorge café
J'aime quand pourmoi tu danses
Alors j'entends murmurer
Tous tes bracelets
Jolis bracelets
A tes pieds ils se balancent
Couleur café
Que j'aime ta couleur café
C'est quand même fou l'effet
L'effet que ça fait
De te voir rouler
Ainsi des yeux et des hanches
Si tu fais comme le café
Rien qu'à m'énerver
Rien qu'à m'exciter
Ce soir la nuit sera blanche
Couleur café
Que j'aime ta couleur café
L'amour sans philosopher
C'est comme le café
Très vite passé
Mais que veux-tu que j'y fasse
On en a marre de café
Et c'est terminé
Pour tout oublier
On attend que ça se tasse
Couleur café
Que j'aime ta couleur café
Tes cheveux café
Ta gorge café
J'aime quand pourmoi tu danses
Alors j'entends murmurer
Tous tes bracelets
Jolis bracelets
A tes pieds ils se balancent
Couleur café
Que j'aime ta couleur café
C'est quand même fou l'effet
L'effet que ça fait
De te voir rouler
Ainsi des yeux et des hanches
Si tu fais comme le café
Rien qu'à m'énerver
Rien qu'à m'exciter
Ce soir la nuit sera blanche
Couleur café
Que j'aime ta couleur café
L'amour sans philosopher
C'est comme le café
Très vite passé
Mais que veux-tu que j'y fasse
On en a marre de café
Et c'est terminé
Pour tout oublier
On attend que ça se tasse
Couleur café
Que j'aime ta couleur café
L'amuseur de mots qu'est Gainsbourg use dans cette chanson d'un procédé classique en littérature: la métaphore. Pour faire image et exprimer le désir exacerbé, il choisit un élément concret, le café qui "énerve", "excite", procure des "nuits blanches" mais conclut, en dandy désabusé, qu'il est "très vite passé" et puis qu'"on en a marre" et que "ça se tasse". Le calembour comme politesse du désespoir?
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