mardi 9 avril 2013

les Parfums de sa vie

les Parfums de sa vie (je l'ai tant aimé) 1988

 C'est vrai que dans ses draps fourbus
Jusqu'aux aurores à l'inconnu
Elle a roulé à demi-nue
Son corps de bras en bras tendus

C'est vrai qu'au vent de ses cheveux
A ses parfums de safran bleu
Elle a brûlé à petit feu
Sa liberté manière de jeu
Elle a dans son regard
Un reste d'étendard
L'ombre d'un corbillard
Que poussent des pillards

Moi je l'ai tant aimée
Tant aimée, tant aimée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
Moi je l'ai adorée
Adorée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie

C'est vrai qu'au bord de ses écarts
Ses yeux froissés sont en retard
Quand sonne l'heure de leur départ
Ou d'un sourire ou d'un regard
Elle a le corps ouvert aux rives des adultères
A la caresse amer des amours passagères
Moi je l'ai tant aimée
Tant aimée, tant aimée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
Moi je l'ai adorée
Adorée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
C'est vrai qu'elle a donné souvent
Des nuits, des rêves ébouissants



Il suffisait d'écouter cette chanson en 1988, pour deviner ce que l'on a admis aujourd'hui: Art Mengo est l'un des plus brillants mélodistes de la scène pop française. Extrait de son premier album "Un quinze août en février", "Les Parfums de sa vie (je l'ai tant aimé) est un petit chef d'oeuvre d'intimisme où les mots romantiques de son complice et beau-frère Patrice Guirao glissent sur une musique à la fois délicate et insistante.
Séduit, Florent Pagny en a enregistré une version pour son album "Récréation" en 1999. 

 

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