jeudi 4 avril 2013

Mon amant de saint Jean

Mon amant de Saint Jean (1942)

 Je ne sais pourquoi j´allais danser
A Saint-Jean, au musette,
Mais quand un gars m´a pris un baiser,
J´ai frissonné, j´étais chipée

{Refrain:}
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l´on croit toujours
Aux doux mots d´amour
Quand ils sont dits avec les yeux,
Moi qui l´aimais tant
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean,
Je restais grisée
Sans volonté
Sous ses baisers

Sans plus réfléchir, je lui donnais
Le meilleur de mon être
Beau parleur, chaque fois qu´il mentait,
Je le savais mais je l´aimais

{au Refrain}

Mais hélas, à Saint-Jean comme ailleurs
Un serment n´est qu´un leurre
J´étais folle de croire au bonheur
Et de vouloir garder son cœur

Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l´on croit toujours
Aux doux mots d´amour
Quand ils sont dits avec les yeux,
Moi qui l´aimais tant,
Mon bel amour, mon amant de Saint-Jean,
Il ne m´aime plus
C´est du passé
N´en parlons plus



Protégée de Jacques Canetti et d'Aimé Barelli, qui allait devenir son mari,Lucienne Delyle a obtenu ses premiers succès à la Libération. Héritière de la tradition populaire qui l'a rendue proche d'Edith Piaf et de Lucienne Boyer, elle se faisait connaitre d'un large public avec "Mon amant de Saint Jean. Une chanson qu'on allait entendre bien des années plus tard, totu d'abord dans "Le dernier Métro (1980) de Truffaut, puis, dans 'La petite Voleuse (1988) de Claude Miller. 
Au début des années 2000, Patrick Bruel reprendra avec succès ce titre, dans son album "Entre-deux" consacré aux chansons des années 30-40.


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